L’épidémie de paludisme déclarée au mois de mars plus ou moins sous contrôle

L’épidémie de paludisme déclarée au mois de mars plus ou moins sous contrôle

Après l’épidémie de paludisme déclarée au mois de mars 2017 au Burundi, les chiffres fournis par le Ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida montrent que les cas de paludisme confirmés ces derniers jours sont à la baisse. La Ministre de la Santé publique nuance cependant que la situation n’est pas pour autant  maitrisée mais qu’elle est plus ou moins sous contrôle.

S’adressant à la presse nationale et étrangère à l’occasion  de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme mardi le 25 mars , la Ministre Burundaise de la santé publique et de la lutte contre le Sida Dr Josiane NIJIMBERE  a indiqué  que les services des soins recensent pour la 15ème semaine de cette année 274.451 cas de paludisme confirmés alors qu’il était estimés à 1.800.000  cas  au mois de janvier 2017.  Les cas de décès recensés au cours de cette même période s’élèvent à 1236 dont la majorité est  constituée d’enfants d’au moins de cinq ans. Dans son commentaire, la Ministre Josiane Nijimbere a affirmé que la situation est pour le moment plus ou moins sous contrôle. Elle a expliqué que cela est le résultat des efforts déjà consenties en collaboration avec les partenaires de santé.

Les actions de riposte déjà menées sont entre autres la pulvérisation intra domiciliaires dans les provinces les plus endémiques au nord du pays, la sensibilisation à l’utilisation adéquate des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action, l’intensification des traitements préventifs intermittents des femmes enceintes et le redéploiement du personnel de l’administration centrale pour appuyer le personnel soignant dans les zones les plus touchées. A croire aux explications  des spécialistes, les principaux facteurs de la persistance du paludisme au Burundi sont notamment les effets du changement climatique, l’extension des zones rizicoles surtout dans les provinces du nord ainsi que l’usage non adéquate des moustiquaires. Dans l’histoire la plus récente, le Burundi avait déjà connue la phase de l’épidémie de paludisme en 2002 mais c’était uniquement dans une seule province sur les 18 qu’il compte.

Par Egide NDAYIRAGIJE

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